crire les personnes portées à l’amour, eh bien, soit ; j’y consens, dans l’intérêt de cette discussion.
Ne vois-tu pas que ceux qui sont adonnés au vin agissent de même, et ne manquent jamais de bonnes raisons pour aimer toutes sortes de vins ?
Cela est vrai.
Tu vois aussi, je pense, que les ambitieux, lorsqu’ils ne peuvent commander toute une tribu, en commandent un tiers, et que, lorsqu’ils ne sont pas honorés par des gens d’une classe supérieure et respectable, ils se contentent des honneurs que leur rendent les gens d’une classe inférieure et méprisable, parce qu’ils sont avides de distinctions quelles qu’elles soient.
Eh bien ?
À présent, réponds-moi : quand on dit de quelqu’un qu’il aime une chose, veut-on dire qu’il n’en aime que telle ou telle partie ou qu’il l’aime dans sa totalité ?
Dans sa totalité.
Ainsi nous dirons du philosophe, qu’il aime la sagesse, non dans telle ou telle de ses parties, mais tout entière.
Sans doute.
Nous ne dirons pas de quelqu’un qui fait le difficile en fait de sciences, surtout s’il est jeune et n’est pas en état de se rendre raison de ce qui