ce pas imiter les chiens qui mordent la pierre qui les a frappés, sans faire aucun mal à la main qui l’a jetée ?
C’est faire la même chose.
Défendons de dépouiller les morts, et permettons à l’ennemi de les enlever.
Volontiers.
Nous ne porterons pas non plus dans les temples des dieux les armes des vaincus, surtout des Grecs, comme pour en faire une offrande, pour peu que nous soyons jaloux de la bienveillance des autres Grecs. Nous craindrons plutôt de souiller les temples, en y apportant les dépouilles de nos proches, à moins toutefois que l’oracle n’ordonne le contraire.
Très bien.
Et pour la dévastation du territoire grec et l’incendie des maisons, quelle sera la conduite de nos guerriers à l’égard de l’ennemi ?
J’apprendrais avec plaisir quelle est ton opinion là-dessus.
Il me semble qu’on ne doit ni dévaster ni brûler, mais se contenter d’enlever la récolte de l’année. Veux-tu en savoir la raison ?
Oui.
Il me semble que comme la guerre et la discorde ont deux noms différens, ce sont aussi deux choses qui ont rapport à deux objets dif-