cet autre genre en faveur des jeunes guerriers qui se distinguent. Homère raconte en effet qu’après un combat où Ajax s’était signalé, on lui servit par honneur le large dos de la victime[1], récompense convenable à l’égard d’un guerrier plein de jeunesse et de vaillance, et qui était pour lui à la fois une distinction et un moyen d’augmenter ses forces.
Parfaitement.
Nous suivrons donc en ce point l’autorité d’Homère ; et dans les sacrifices et dans toutes les autres solennités semblables, nous honorerons les braves, selon leur mérite, non seulement par des chants et par les distinctions dont nous venons de parler, mais par le rang à table, des viandes et du vin en abondance[2], pour leur faire honneur en même temps et les rendre plus robustes ; et je parle des femmes aussi bien que des hommes.
À merveille.
Pour ceux qui auront succombé après avoir combattu vaillamment, ne dirons-nous pas d’abord qu’ils sont de la race d’or ?
Assurément.
Ensuite ne croirons-nous pas avec Hésiode