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N’est-il pas aussi des femmes qui sont propres aux exercices gymniques et militaires, et d’autres qui ne le sont point ?

Je le pense.

N’est-il pas enfin des femmes philosophes et des femmes courageuses, et d’autres qui ne sont ni l’un ni l’autre ?

Oui.

Il y a donc des femmes qui sont propres à veiller à la garde de l’État, et d’autres qui ne le sont point. N’avons-nous pas déjà déterminé en quoi consiste ce genre d’aptitude à l’égard des hommes que nous avons appelés gardiens ?

Oui.

Donc chez la femme, comme chez l’homme, il y a une même nature propre à la garde de l’État ; il n’y a de différence que du plus au moins.

Cela est évident.

Voilà les femmes que les guerriers doivent choisir pour en faire leurs compagnes et partager avec elles la garde de l’État, parce qu’elles en sont capables, et que leur nature est semblable à celle des guerriers.

Tout-à-fait.

Et ne faut-il pas assigner les mêmes fonctions aux mêmes natures ?

Les mêmes.