tiens, n’ont pas passé de l’individu dans l’État.
Assurément.
La chose est ainsi : il n’est pas difficile de le reconnaître.
Non.
Ce qui est difficile, c’est de décider si, dans chacun de nos actes, nous agissons par trois principes différens ou par le même principe, c’est-à-dire s’il est un principe par lequel on connaît, un autre par lequel on s’irrite, un autre par lequel on se porte vers le plaisir attaché à la nourriture, à la conservation de l’espèce et vers les autres plaisirs de cette nature, ou si l’ame est tout entière dans chacune de ces démarches. Voilà ce qu’il sera difficile de déterminer, comme il conviendrait de le faire.
Il me le semble.
Essayons de déterminer de cette manière s’il y a dans l’ame trois principes distincts, ou un seul et même principe.
De quelle manière ?
Évidemment la même chose, considérée sous le même rapport et relativement au même objet, ne pourra pas produire et éprouver des effets contraires : de sorte que si nous découvrons ici un phénomène semblable, nous reconnaîtrons qu’il n’y a pas unité, mais diversité de principes.
Soit.