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Nous le devons.

À mon avis, ce qui se montre d’abord à nous dans cette affaire, c’est la prudence ; mais elle semble marquée d’un caractère singulier.

Lequel ?

Dans notre État il y a prudence, car il y a bon conseil, n’est-ce pas ?

Oui.

Il est clair aussi que là où est le bon conseil, il y a science ; car ce n’est point l’ignorance, mais la science qui fait prendre de sages mesures.

Cela est clair.

Mais il y a dans l’État une grande diversité de sciences.

Sans doute.

Est-ce pour la science des architectes que l’État passera pour prudent et de bon conseil ?

Non, avec cette science il passera seulement pour habile en architecture.

Ce n’est pas non plus pour la science de la menuiserie et en délibérant sur la manière de fabriquer le mieux possible des ouvrages de ce genre, que l’État se fera un renom d’habileté.

Non.

Ni pour la science qui se rapporte aux ouvrages en airain ou en quelque autre métal.

Pas davantage.

Ni pour celle qui s’occupe de la reproduction