Lequel ?
Vois si ce n’est pas là ce qui perd les artisans et finit par les rendre mauvais.
Qu’est-ce qui les perd ?
L’opulence et la pauvreté.
Comment ?
Le potier devenu riche voudra-t-il encore s’occuper de son métier ?
Non.
Il deviendra chaque jour plus oisif et plus négligent.
Sans doute.
Et par conséquent plus mauvais potier.
Oui.
D’autre part, si la pauvreté lui ôte le moyen de se fournir d’outils et de tout ce qui est nécessaire à son métier, son travail en vaudra moins ; ses enfans et les autres ouvriers qu’il forme en seront moins habiles.
Il est vrai.
Ainsi l’opulence et la pauvreté rendent moins bons et le produit de l’art et l’ouvrier.
Cela est clair.
Voilà donc encore deux choses auxquelles la vigilance du magistrat doit interdire tout accès dans l’État.
Quelles sont-elles ?
L’opulence et la pauvreté : l’une engendre la