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que de traîner avec eux des vases de cuisine.

J’en conviens.

Je ne crois pas non plus qu’Homère parle jamais de ragoûts : les athlètes eux-mêmes ne savent-ils pas qu’il faut s’en abstenir quand on veut bien se porter ?

Assurément, ils le savent et s’en abstiennent.

Si ce régime de vie te semble convenable, tu n’approuves donc pas, mon cher ami, les festins de Syracuse, ni cette variété de mets, ordinaire en Sicile ?

Non.

Tu ne crois pas non plus qu’une jeune Corinthienne doive plaire à des gens qui veulent jouir d’une santé robuste.

Non, certes.

Tu blâmeras aussi la délicatesse si vantée de la pâtisserie attique[1].

Je n’hésite pas à le faire.

On pourrait comparer, ce me semble, un régime de vie aussi varié à la mélodie et au chant où entrent tous les tons et tous les rhythmes.

La comparaison serait fort juste.

Ici la variété produit le déréglement ; là elle engendre la maladie. Dans la musique la simpli-

  1. Voyez Athénée, livre III, ch. LIV, t. Ier, p. 394. Édit. de Schweighaüser.