paux[1], mais je ne saurais te dire quelles mesures expriment telle ou telle situation de la vie.
Hé bien ! nous examinerons dans la suite avec Damon[2] quelles mesures expriment la bassesse, l’insolence, la fureur et les autres vices, ainsi que celles qu’il faut garder pour les vertus opposées. Je crois l’avoir entendu parler, sans bien le comprendre, de certains mètres qu’il appelait, celui-ci énople, lequel était[3] composé de plusieurs autres, celui-là dactyle, cet autre héroïque ; je ne sais comment il les arrangeait et les soutenait au moyen de longues et de brèves ; il parlait encore, à ce que je crois, de l’ïambe et du trochée, pressant et ralentissant la mesure. Je crois aussi qu’il approuvait ou condamnait quelquefois chaque mètre autant que le rhythme lui-même, ou je ne sais quoi qui résulte de l’un et de l’autre ; car je ne puis bien te dire ce que c’est ; mais remettons, comme j’ai dit, à conférer là-dessus avec Damon. Cette discussion demande en effet beaucoup de temps ; n’est-ce pas ?