ni par des signes envoyés de lui dans la veille ou dans les rêves.
[383a] Il me semble qu’on ne peut pas nier cela.
Tu approuves donc cette seconde loi : personne dans le discours ordinaire ni dans des compositions poétiques, ne représentera les dieux comme des enchanteurs qui prennent différentes formes et nous trompent par des mensonges en parole ou en action.
Oui, je l’approuve.
Ainsi, tout en louant bien des choses dans Homère, nous ne louerons pas le passage où il raconte que Jupiter envoya un songe à Agamemnon[1] ; ni celui d’Eschyle où Thétis rappelle qu’Apollon, [383b] chantant à ses noces,
… Avait vanté d’avance son bonheur de mère, |