elles-mêmes, elles s’en retourneront aussi les mains vides.
Je le crois.
Il faudra donc travailler non seulement pour les besoins de l’État, mais pour les échanges à faire avec les étrangers.
Oui.
Notre État aura besoin, par conséquent, d’un plus grand nombre de laboureurs et d’autres ouvriers.
Évidemment.
Il nous faudra de plus des gens qui se chargent de l’importation et de l’exportation des divers objets ; et c’est là ce qu’on appelle des commerçans : n’est-ce pas ?
Oui.
Nous aurons donc besoin de commerçans ?
Certainement.
Et si le commerce se fait par mer, il nous faudra [371b] encore un grand nombre de personnes habiles à faire ce genre de commerce.
Oui, un grand nombre.
Mais dans l’intérieur même de la cité, comment les citoyens se feront-ils part les uns aux autres des fruits de leur travail ? Car c’est dans ce but qu’on s’est associé et qu’on a formé un État.
Il est évident que ce sera par vente et par achat.