NOTES
SUR LE MÉNEXÈNE.
J’ai eu sous les yeux l’édition générale de Bekker, les éditions particulières de Gottleber et de Loers (Cologne, 1824), Ficin et Schleiermacher. — Millin (tome V des Mélanges de littérature étrangère) a traduit en français le Ménexène ; M. Roget (Genève, 1825) a retraduit le discours. La première de ces traductions est un contre-sens perpétuel ; la seconde vaut un peu mieux, et je m’en suis servi autant que je l’ai pu. On parle aussi d’une traduction de M. de Lescar, que je n’ai pu me procurer.
Ast rejette l’authenticité de tout l’ouvrage ; Schleiermacher n’admet comme authentique que le discours ; Socher défend et le discours et le dialogue qui le précède et le suit. Loers examine en détail toutes les critiques de Ast et de Schleiermacher, qu’il réfute en se servant ordinairement des argumens de Socher.