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autrement ; que par conséquent, ce que tous les deux sont, chacun l'est, et ce que chacun est, tous les deux le sont. Je me rends à tes raisons. Cependant, Hippias, rappelle-moi auparavant si toi et moi ne sommes qu'un, ou si tu es deux et moi deux.
Qu'est-ce que tu dis, Socrate ?
Je dis ce que je dis : car je crains de m'expliquer nettement devant toi, [302a] parce que tu t'emportes contre moi, lorsque tu crois avoir dit quelque chose de bon. Néanmoins dis-moi encore : chacun de nous n'est-il pas un, et n'a-t-il pas la conscience d'être un ?
Sans doute.
Si donc chacun de nous est un, il est impair. Ne juges-tu pas qu'un est impair ?
Oui.
Mais pris conjointement, et étant deux, sommes-nous aussi impairs ?
Non, Socrate.