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SOCRATE.
N’est-ce pas une chose également bien dite, que le père n’est pas le fils, [297c] ni le fils le père ?
HIPPIAS.
Oui.
SOCRATE.
Et que la cause n’est point l’effet, ni l’effet la cause ?
HIPPIAS.
Cela est vrai.
SOCRATE.
Par Jupiter, mon cher, le beau n’est donc pas bon, ni le bon beau. Sur ce qui a été dit, penses-tu que cela puisse être ?
HIPPIAS.
Non, certes, je ne le pense pas.
SOCRATE.
Serions-nous d’avis, et consentirions-nous à dire que le beau n’est pas bon, et que le bon n’est pas beau ?
HIPPIAS.
Non, je te jure ; je ne suis point du tout de cet avis.
SOCRATE.
Tu as raison, Hippias ; et de tout ce qui a été dit jusqu’ici, [297d] c’est ce qui me déplaît davantage