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naisse la justice légale. Non, je ne le condamnerai pas, je n’aime point à reprendre ; car le nombre des sots est infini (p. 90—91).

« Et toute action où il n’entre rien de honteux est honnête (p. 91).

« C’est pourquoi je ne livrerai pas en vain une partie de ma vie à un espoir stérile, cherchant ce qui ne peut exister, un homme tout-à-fait sans reproches parmi tous tant que nous sommes qui vivons des fruits de la terre au vaste sein. Si je le trouve, je vous le dirai (p. 88—89).

« Je loue et j’aime volontiers tous ceux qui ne se permettent rien de honteux ; mais les dieux eux-mêmes ne combattent pas contre la nécessité (p. 89).»

C’est l’ordre proposé par Schleiermacher, adopté par Heindorf et par Hermann, qui a essayé, en opposition avec Heyne (voyez les opuscules de Heyne, t. I,p. 160), de rappeler ces fragment à leur mètre primitif (HEINDORF, p. 598 — 599).