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procurent quelque bien, et les mauvais, ceux qui font du mal.
CALLICLÈS.
Nul doute.
SOCRATE.
Ne parles-tu point des plaisirs que je vais dire ; à l’égard du corps, par exemple, de ceux qui se rencontrent, comme nous avons dit, dans le manger et le boire ? Et ne tiens-tu pas pour bons ceux qui procurent au corps la santé, la force, ou quelque autre bonne qualité semblable ; et pour mauvais ceux qui engendrent les qualités contraires ?
CALLICLÈS.
Assurément.
SOCRATE.
N’en est-il pas ainsi des douleurs ? et les unes ne sont-elles pas bienfaisantes, et les autres malfaisantes ?
CALLICLÈS.
Sans contredit.
SOCRATE.
Ne faut-il pas choisir et se donner les plaisirs et les douceurs qui font du bien ?
CALLICLÈS.
Oui, certes.