LE PRÉSERVATIF DE L’ORGUEIL.
Certain novice, auprès d’un Loyoliste,
Se confessait d’être entiché d’orgueil ;
Et cependant le nègre sodomiste
Au jouvenceau, faisant joyeux accueil,
Ardait tout vif en son sacré fauteuil ;
Tant qu’a la fin, sous l’ardente gouttière,
Approchant vite une des mains du frère,
Et l’inondant : « — Tiens, — dit l’humble profes,
« Regarde, enfant d’orgueil et de misère,
« Ex quo luto nascuncur homines ! »
ÉPITRE À UNE COQUETTE.
C’est assez me croire la dupe :
En dépit de ta vanité
Et du manège qui t’occupe,
L’honneur je ne l’ai pas été.
Sauve qui peut ! Jeune et charmante,
Tes traits sur moi n’ont point porté
Sans doute l’insulte est criante ;
C’est manquer a la probité !
À tes ruses les plus secrètes,
Qui… moi, j’ai le front d’échapper ?
Tout amant qu’on ne peut tromper,
Est un monstre aux yeux des coquettes.