Il le sera toujours, et quelque éloignement
Serait pour moi plutôt un secours qu’un tourment.
Le désespoir vous trompe, et n’est qu’une foiblesse,
Que de justes raisons défendent qu’on vous laisse ;
Et je veux…
Vous voulez croître ce désespoir,
Seigneur, en vous armant de tout votre pouvoir ?
Ah ! Laissez-moi me vaincre, et soyez moins rigide :
Ne persécutons plus la triste Adélaïde.
Croyant par mon amour adoucir ses malheurs,
Mes assiduités secondoient vos rigueurs ;
Mais puisque sa constance, et vous et moi nous brave,
Puisque le nœud fatal qui l’attache à Gustave
Est serré par le temps, loin d’en être affaibli,
Je ne veux je n’ai plus que la mort ou l’oubli.
Espérez mieux d’un bruit que la cruelle ignore.
Et quel bruit ?
Ce n’est plus qu’une ombre qu’elle adore.
Qu’une ombre ?… Quoi ! Gustave ?…
Est tombé sous les coups