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ACTE III



Scène I

PASQUIN, NÉRINE.

PASQUIN, à Nérine qui boude

Dis-moi donc tes raisons.

NÉRINE

Tu n’en vaux pas la peine.

PASQUIN

Quoi ! Le matin sensible, & le soir inhumaine ?

NÉRINE

Oui ; quand ce que je vois de clair & de certain,
Me détrompe le soir des erreurs du matin.

PASQUIN

Quelle est donc cette erreur dont tu t’es détrompée ?

NÉRINE

L’amour, dont je t’ai cru, pour moi, l’âme occupée.

PASQUIN

Mais je t’aime, te dis-je.

NÉRINE

Eh ! Oui ; fiez-vous-y !