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et faisant mille postures indécentes. Ils alloient ensuite par toute la ville se faire voir sur des chariots. Quelquefois ils élisoient et sacroient un évêque ou un pape des fous qui célébroit l’office, et revêtu d’habits pontificaux donnoit la bénédiction au peuple. Enfin, telles folies leur plaisoient tant, et paroissoient à leurs yeux si bien pensées et si chrétiennes, qu’ils regardoient comme excommuniés ceux qui vouloient les défendre. Sauv. t. 1, p. 624.

FIN DU MÉMOIRE SUR LES JEUX SCÉNIQUES, ET DU TOME PREMIER.