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peut faire, c’est de s’étudier, de se connoître, de consulter ses forces, et de compter ensuite avec son caractère ; sans quoi les fautes, et même les malheurs ne servent qu’à l’abattre, sans le corriger ; mais, pour un homme d’esprit, ils sont une occasion de réfléchir. C’est, sans doute, ce qui a fait dire qu’il y a toujours de la ressource avec les gens d’esprit. La réflexion sert de sauvegarde au caractère, sans le corriger, comme les règles en servent au génie, sans l’inspirer. Elles font peu pour l’homme médiocre, elles préviennent les fautes de l’homme supérieur.