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perles noires

Ton culte affreux s’est répandu,
Et tes brasiers manquent de flammes
Pour torturer les folles âmes
De tout un peuple inattendu !

 Tes victoires sont trop faciles,
Car tu vois les foules dociles
T’obéir sans même un regret ;
Aussi tu ne viens plus sur terre
Tenter la fille solitaire,
Sous les habits d’un dameret.

 Jadis, plein de ruse et d’audace
Chaque soir tu partais en chasse,
Le succès te rendait heureux !
Et, suivant les formes exactes,
Tu savais rédiger des pactes
Comme un légiste rigoureux.

 Au fond de l’étroite clairière,
Tu recevais l’humble prière
Et les hommages du sorcier,
Puis appelant tes amoureuses,
Tour à tour les serrais peureuses,
Dans tes bras aux muscles d’acier.