Page:Pilot - Chartreuse de Prémol, Drevet, 1882.djvu/78

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 81 —

par les religieux de la communauté, qualifiés d’officiers ainsi que par la prieure, la sous-prieure et quelques religieuses, au nombre de trois ou quatre, dont la dernière nommée est ordinairement la cellérière. Nous relatons, pour mention, les noms de ces religieuses, dans cette période d’un demi-siècle : Françoise du Motet, Catherine Falque, Marie Boussan, Catherine du Faure[1] ; Elisabeth de Garcin, Isabelle Chaboud, Anne-Marie Lefebvre, Marguerite Brun et Nicole Ollier[2].

La liste qui suit est celle de quelques sacristaines, portières, cellérières et sous-cellérières, dont nous avons trouvé les noms dans les actes, à dater de la seconde moitié du XVIIe siècle.

Marthe de Garcin, sacristaine, 1653, 1669.

Madeleine Rosset ou Rousset, cellérière, 1653, 1656.

Elisabeth de Garcin, cellérière, 1658, 1661.

Marie-Anne de Barral, cellérière, 1663, 1669.

Catherine Alleman, cellérière, 1678.

Elisabeth Chaboud, cellérière, 1682, 1684.

Catherine Chaboud, cellérière, 1689.

  1. Elle était fille de Benoit du Faure, co-seigneur de Saint-Martin-le-Vinoux ; elle signe quelquefois Catherine de Saint-Martin.
  2. D’une famille de Jallieu, près de Bourgoin. Nicolas Ollier, sieur de Champfort, testa en 1528. Son petit-fils, Claude Ollier, et son arrière petit-fils, autre Claude Ollier, prennent la même qualité de sieur de Champfort dans des actes de la seconde moitié du XVIIe siècle. Claudine Ollier, probablement nièce de Nicole Ollier était sous-sacristaine de Prémol, en 1760. On voit que les prénoms de Nicolas et Claude étaient fréquents dans cette famille.