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Autres officières.

Après la prieure et la sous-prieure prenaient rang l’ancienne, la sacristaine, la portière, la cellérière et la sous-cellérière.

Une religieuse, chargée de l’enseignement, avait le nom de maîtresse des novices.

On indiquait sous la dénomination d’Ancienne, une religieuse ayant exercé des fonctions dans la communauté et qui, à raison de son expérience et de son âge était appelée à faire partie du conseil d’administration du monastère. La cellérière et la sous-cellérière s’aidaient dans le maniement des affaires domestiques. Telle religieuse cellérière une année, pouvait être sous-cellérière une autre année. La portière avait la surveillance des bâtiments. À la sacristaine incombaient le soin et l’entretien particulier de la chapelle.

Dorothée de Garcin, après avoir été cellérière pendant plusieurs années, figure avec le titre d’Ancienne, immédiatement à la suite de la sous-prieure, dans les comptes de recettes ou de dépenses du monastère, de 1716 à 1720. Marie de Monteynard de Leyssaud, qualifiée aussi d’ancienne, appose sa signature au bas des comptes des années de 1723 à 1732. Une troisième religieuse Pétronille de Viennois, se signe, en 1746, après la sous-prieure, se qualifiant à la fois d’ancienne et de cellérière.

Nous devons annoter que, dans les comptes précédents, des années de 1653 à 1706, ne figure point d’Ancienne. Ces comptes sont réglés, arrêtés et signés