ornements de la sacristie et une partie des objets du vestiaire. À cet effet, chaque année, un crédit spécial était affecté à l’achat d’aiguilles, de milliers d’épingles[1], de lacets, de crochets, de boucles et autres objets de cette nature indispensables pour les travaux de coulure et de broderie[2]. Chaque année, aussi, figurent dans les comptes des religieuses des achats particuliers pour l’entretien de la sacristie, tels que : du satin violet, des chenilles cramoisies, des galons d’or faux et des galons d’or fin, du taffetas soie, du damas blanc, du basin à fleurs, de la soie blanche, du vélin vert pour des fleurs artificielles, du velours or et argent filé, des dentelles d’or, etc. ; tous articles employés à la confection des ornements de l’église, dont s’occupaient les religieuses[3]. Indépendamment
- ↑ Les épingles figurent dans les comptes de chaque année pour plusieurs milliers. Item, pour mercerie, savoir : pour 20 milliers épingles d’Angleterre à 10, 12 et 14 sous le millier, pour 40 milliers d’autres épingles, y compris 36 douzaines de grands lacets à 5 sous la douzaine, 27 livres 19 sous (compte, année 1691). 18 milliers d’épingles d’Angleterre, 11 livres 3 sous (compte, année 1694) ; 34 milliers épingles, 29 livres 15 sous (compte, 1725). Toutes ces épingles et ces lacets servaient, comme on le sait, à faire les guipures et les dentelles des aubes, des rochets et des nappes d’autel.
- ↑ Payé pour les occupations des vénérables religieuses : soie, rubans, galons, peaux violettes et quelque peu de dorure, 126 livres (compte de dépenses, année 1728) ; pour soie, dorure et autres fournitures, 130 livres (compte, année 1729).
- ↑ Il nous paraît curieux de mentionner quelques articles
de dépenses de ces ornements avec le détail des prix, de manière
à servir de termes de comparaison avec le prix de ces
mêmes ornements d’aujourd’hui.
3 aunes ras de Sicile pour ornements, à 9 livres 13 sous l’aune, 48 livres ; 9 aunes 1/2 franges et mollets d’argent,