Page:Pilot - Chartreuse de Prémol, Drevet, 1882.djvu/28

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 31 —

On voit, par les actes, que la maison de Prémol avait, dans la première moitié du XVIIe siècle, au lieu du Gua, sur Vaulnaveys, des fonds auxquels elle ajouta quelques articles d’immeubles, acquis entre autres, en 1632, de Claude Faure-Verdecy et, en 1634, de Louis de Paviot. Le 4 octobre de cette dernière année fut dressé, par experts, un procès-verbal de visite, constatant l’état des terres et maisons situées au Gua, paroisse de Vaulnaveys, acquis par le monastère de Prémol, desdits Verdecy et Louis de Paviot. Le tout était affermé, en 1741, pour la somme annuelle de 135 livres et, en 1775, pour celle de 100 livres.

L’étang des Fauries fut acheté, avec ses chaussées et plaçages, en 1520, par les religieuses, de Nicolas Ruynat, du lieu de Vaulnaveys, au prix de 400 écus d’or.

Le domaine des Girouds, dit aussi de Ste-Roseline ou Ste-Roseline-lès-Girouds, parce qu’il était situé près de ce hameau, a été acheté au nom de la maison de Prémol, de Joseph de Vallin du Rousset, pour le prix de 23,200 livres, par acte du 24 mars 1695. Il consistait en bâtiments, terres, prés, vignes et bois, sur le territoire du bas Vaulnaveys. Le nom de Ste-Roseline lui fut donné par les chartreuses, à qui il paraît avoir été en particulière vénération ; car on trouve qu’il a été porté par quelques-unes d’elles. Ce domaine, en 1691, était affermé annuellement 1,500 livres.

Les religieuses de Prémol acquirent le domaine des Martinets, de Madeleine de Pressins, veuve et héritière de Jacques Galland, procureur au parlement de Grenoble, suivant acte du 8 avril 1711, pour le prix de 1,940 livres. Ce domaine consistait en grange, plaçage et verger, avec un pré-verger appelé les Béa-