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produit de la propriété ou fournies par les fermiers, savoir :

Œufs, la plupart à 9 deniers pièce, pris à Grenoble 660 livres.

Beurre, 14 quintaux à 19 et à 20 livres le quintal 270 livres.

Poires et pommes à 6 deniers la livre ; autres fruits, légumes, artichauts, asperges, etc 120 livres.

Le lait et les fromages de la vacherie suffisaient, au-delà ; car en fait de fromages on en vendait en moyenne, année commune, de 12 à 15 quintaux[1] ; tandis que le beurre était toujours insuffisant, quoique souvent on préférât en vendre pour en acheter d’autre.

Chandelles, 260 liv. à 6 sous la livre[2]. 78 liv.

Pour l’église : cierges de pure cire à 19 sous la livre ; cire jaune à 12 sous ; encens, verres de lampes, etc 90 livres.

Aumônes en argent[3] 65 livres.

Médecins[4], apothicaires, drogues et viandes pour les malades de la famille[5] 160 livres.

  1. Prix moyen du quintal : 13 livres.
  2. Ces chandelles venaient de La Mure.
  3. En 1700, il y eut une taxe imposée, à raison de laquelle Prémol paya pour les pauvres des diverses paroisses où cette maison avait des biens 170 livres.
  4. Un article de ce paragraphe, de l’année 1694, contient cette annotation : Pour un voyage de médecin, 15 livres ; deux voyages d’une rhabilleuse, 1 livre 10 sous. — 1 livre 15 sous sont portés en compte en 1693, pour une rhabilleuse de Séchilienne.
  5. Par cette expression, malades de la famille, il s’agit des domestiques de la maison à qui il était permis de manger de la viande en cas de maladie.