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fondé par ses prédécesseurs. Il confirma également, par des lettres du 3 juillet 1340, tous les actes, titres et privilèges en faveur de cette communauté, et avant de partir pour son voyage d’outre-mer, en 1345, il fit don aux mêmes religieuses d’une pension de 15 florins sur les revenus de sa terre de l’Oisans.

Un siècle après, le dauphin Louis, depuis le roi Louis XI, pendant son séjour en Dauphiné, se montra favorable à la même communauté, à laquelle il donna, en 1447, une pension de 60 livres, à prendre pareillement sur la châtellenie de l’Oisans, et de six sétiers de fèves et autant de pois, à prélever sur celle de Vizille[1].

Divers particuliers et des voisins du monastère furent également ses bienfaiteurs. Nous avons mentionné plus haut Odon Alleman et Guigues Alleman, seigneur d’Uriage ; d’autres membres de cette famille suivirent leur exemple ; Jacques Alleman d’Uriage, par son testament, du vendredi avant la fête de Sainte-Madeleine 1328, légua aux chartreuses de Prémol 30 sous de rente pour une pitence annuelle à leur servir le jour de son décès ; laquelle rente il hypothéqua sur sa condamine de Pinet. Peu d’années après, Jean Alleman, seigneur de Séchilienne, le 8 juillet 1340, leur abandonna le pré des Mouilles et le bois y joint, jusqu’au rocher de Pissevieille et le ruisseau Rambert, ainsi que la partie supérieure du pré dit des Lessives ; sans doute ainsi nommé parce qu’il servait à l’étendage du linge du monastère.

Aux dons précités, nous ajouterons ceux qui suivent :

  1. Archives de l’Isère : registre B, no 2952.