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PRÉFACE. V

si lëdlnisant en apptrence, ce livre n^oflTre qu’une nomen- clature simple et «ans explication de mots ramassés sans critique, et qui , la plupart , ne sont que de fausses leçons.

Dansées derniers temps, Tprudilion allemande sVsl peu exercée sur la synonymie grecque. Les seuls travaux qui soient parvenus à ma connaissance sont : le Diction» naire synonymique grec*aUemand , formant la froisièmf partie du cours de thèmes ^rccn de MM. Helz et Voemel dielioniiaire dû à M. Voemel, et très-utile à consulter, quoiqu’il se borne à la synonymie de Xénophon j et le peu de synonymes ^cs traités par M. Doederlein dans •es excellents synonymes latins

Âujonrd’hiH les sources orientales de la langue grecque sont connues, et il n’est plus permis de s’aventurer à leur recherche dans le labyrinthe de L’élymoiogie, où tant de bons esprits se sont égarés.

On a fait depuis longtemps justice du système étymo* logique des anciens. Soit méprise, soit plutôt injustiee, les Latins méconnurent les origines grecques de leur langue, que le Totsinage de la Grèce devait leur rap- peler sans cesse. On en voit la preuve dans le docte Varron et dans les autres grammairiens latins. On sait avec quelle injuste partialité Cicécon- prétendait» contre tonte évidence, que la langue grecque le cédait en richesse et en ahondance d^expresstons à la langue latine , enrichie par lui-même des dépouilles de la Grèce*.

Les Grecs, peuple dont rimaglnatÎQn vive et poétique devait- pousser, encore plus Ipin ce défant i ignorant les

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• Ldieitiixciu SguoHffme ’und Etyntologieen , Leipx. 18)6. 4 vol. iri-S".

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