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saire ; mais enfin, les choses se passent en famille, et il ne faut pas être trop exigeant.

Je sais qu’il existe aussi des Cafés-concerts, un Eldorado ; mais je ne les connais pas et ne les cite ici que pour mémoire. J’ai entendu à Paris Thérésa pendant cinquante secondes, et la terreur que j’ai de rencontrer quelqu’une de ses disciples me fait éviter comme la peste tous les Cafés-concerts. Le genre Thérésa est d’ailleurs le seul que je ne puisse admettre en musique ; mélomane éclecticien, je cherche le beau et le vrai et l’admire partout où je le trouve, dans la romance comme dans l’oratorio, dans l’ouverture comme dans la symphonie, dans le quadrille comme dans la marche funèbre.