Page:Pierre de Fenin - Mémoires.djvu/30

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

par Jean de Pitpance[1], se lisoit sur leur tombe[2] :

« Cy-devant gist Pierre de Fenin, escuier, jadis pannetier du Roy nostre sire, et prévost de ceste cité, qui trespassa l’an 1433, le ve jour[3] du mois de juing, et Demiss. Marguerite de Marne, sa femme, qui trespassa l’an mil iiii et x. »

On remarquera sans doute, dans cette épitaphe, que parmi les qualités qui y sont attribuées à Pierre de Fenin, figure celle de pannetier du Roy. Ce n’est pas sans dessein que nous nous étions abstenue d’en faire mention. Ce n’étoit qu’après avoir rapport l’épitaphe de Fenin que nous vou-

    temps immémorial qu’il ne sert plus à cet usage. » Une preuve plus convaincante encore résulte du passage suivant d’un manuscrit de la bibliothéque de Saint-Omer, coté 787, et intitulé : Recueil concernant la ville d’Arras. Sur le verso du feuillet 48 se trouve cette inscription : Épitaphes de la cimentiers de St.-Nicaise. La plus ancienne est de 1419. Au feuillet 52 on lit ces mots : « Dans le grand fossage il y a une croix où est écrit : Cy gist, etc…, cy gist Pierre de Fenin, prévost de cité, en 1433, et sa femme de même, et aussi, etc. » Le volume d’où M.  Piers a extrait ce renseignement lui a paru être d’une écriture du dix-huitième siècle.

  1. Elle nous a été communiquée, ainsi que celle que nous avons déjà citée, par M.  Le Glay, qui l’a extraite d’un volume in-folio, manuscrit, appartenant à la bibliothéque de Cambray, coté 923, et ayant pour titre : « Épitaphes de la ville d’Arras, par Jean de Pitpance. » Nous aurons occasion de citer d’autres épitaphes provenant de la même source.
  2. Au-dessus de cette tombe en marbre on voyoit encore en 1643, selon Valère André, une statue agenouillée de Fenin, sculptée en relief ou peut-être peinte sur les murs de l’église (in muro templi).
  3. Valère André dit le 28.