Page:Pierre de Coubertin - Universités transatlantiques, 1890.djvu/93

Cette page a été validée par deux contributeurs.

III

C’est lui-même qui se charge de me faire faire connaissance avec Cambridge et on n’a pas eu le temps de lui expliquer ce que je viens faire en Amérique, qu’il a déjà son chapeau sur sa tête et un plan à me proposer. C’est convenu ! nous allons voir la bibliothèque, les terrains de jeux, des laboratoires, des collections,… et nous finirons par le gymnase. Entre-temps nous saluerons l’arbre fameux au pied duquel Washington prit, en 1775, le commandement de l’armée !

Ce jour-là, nous vîmes en effet beaucoup de jeunes gens se livrant au foot-ball, au tennis, s’entraînant pour les courses, et nous vîmes aussi des carcasses antédiluviennes et des coquillages innombrables. L’arbre de Washington