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III

On a reproché à l’éducation anglaise d’être trop coûteuse et cette accusation a été reproduite par tous les ennemis du progrès et de la réforme scolaire. Des écrivains fantaisistes ont cité des chiffres dont l’énormité égale l’inexactitude et, avec une certaine mauvaise foi, on a dépeint les écoliers britanniques comme des êtres paresseux et encroûtés. Ce n’est pas le moment de rétablir la vérité et de démentir ces allégations mensongères ; qu’il me suffise de faire observer que l’exagération de la dépense, dans certains collèges, ne provient jamais que du luxe inutile dont les parents entourent leurs enfants et que les jeux, loin d’y contribuer, sont au contraire une occasion d’économie en même temps qu’ils