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universités transatlantiques.

est et pourquoi il est là Avec mille précautions, on le lui dit et il s’irrite de ce qu’il appelle une plaisanterie de mauvais goût. Son irritation devient telle que, pour le convaincre, il faut l’aider à gravir l’escalier jusqu’à la terrasse qui forme le toit de la maison. Son regard avide saisit aussitôt un paysage familier. Oui, cet horizon de mer, ces terres échancrées, cette rade et ces îles, c’est bien Boston ! Mais quelle est cette cité inconnue et superbe qui aligne ses avenues, ses monuments aux proportions étranges, ou tout respire le bonheur et l’aisance, où l’on sent, dès le premier coup d’œil, une société puissante, assise sur des bases nouvelles !… L’auteur a mis dans ce tableau de féerie tout ce que sa passion humanitaire a pu lui inspirer de plus ardent, car il n’est pas seulement romancier, il est aussi socialiste militant,… et il fait embrasser à son héros, du haut de cette terrasse, à l’aube du XXIe siècle, ce que le socialisme a fait du monde !

Ensuite, il entre dans le détail de l’organisation ; il passe tout en revue, et cette partie de son livre est fastidieuse et puérile. Au siècle