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washington et baltimore.

bon lui semble, augmente ou diminue les attributions de chacun, n’est obligé ni de réunir un conseil ni de prendre l’avis du souverain. Dans la pratique, les choses se passent plus courtoisement, mais c’est pure gentillesse de sa part. Quant au président des États-Unis, sa sphère d’action est des plus vastes. Il a ses vues personnelles, sa politique Il est le contraire d’un souverain constitutionnel, car il gouverne et ne règne pas. Mais, sans révolution, ministre et président sont à la merci du peuple, et voilà pourquoi leur despotisme n’est guère comparable à celui de Guillaume ii ou d’Alexandre.