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washington et baltimore.

tous les peuples qui vivent sur ce continent, c’était de donner à ces délégués une haute idée de la puissance des États-Unis,… et cela est fait. Les congressistes savent par le menu quelles sont les forces militaires, commerciales, politiques et intellectuelles de la République Impériale ; on leur a donné des leçons de choses ; ils sont impressionnés. Blaine n’en voulait pas davantage. Ils peuvent maintenant se disperser. Ce n’est plus à Paris ou à Berlin que leurs gouvernements prendront des inspirations ; c’est à Washington. Ce n’est plus en Angleterre ou en Allemagne qu’ils enverront leurs étudiants et demanderont des professeurs ; c’est à Yale, à Harvard, à Ann Arbor !… Bref, ce Congrès n’a rien fait de ce que la foule en attendait ; mais il a élu l’oncle Sam président de l’Amérique.