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Une prairie rectangulaire, de grandes dimensions, entourée de trois côtés par de longues colonnades, des maisons ornées de péristyles, régulièrement espacées et ouvrant sur ces colonnades, enfin une rotonde énorme précédée d’un portique, tel est l’ensemble des constructions qu’éleva Jefferson. Ce n’est pas sans un certain ahurissement que le touriste reconnaît dans la rotonde une copie très pâle du Panthéon d’Agrippa, qu’il perçoit le long des colonnades les trois ordres de chapiteaux bizarrement mélangés, qu’il saisit enfin, sur les façades des maisons à péristyles, des réminiscences vagues du théâtre de Marcellus, des thermes de Dioclétien ou du temple de la Fortune Virile. Par ces imitations quelque peu maladroites, le