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universites transatlantiques.

vie commune, cette liberté d’allures, ce self-government n’enlèvent-ils pas à la femme quelque chose de son charme, ne la privent-ils pas de quelque chose qui lui est nécessaire dans la vie ?… et si on lui met de la sorte du plomb dans la tête, ne lui en met-on pas dans l’aile en même temps ? adhuc sub judice lis est, et la réponse est difficile à prévoir.

Il y a aussi un gymnase à Wellesley et on y examine les jeunes filles comme à Harvard ; la directrice du gymnase est une élève du Dr  Sargent Voilà tout ce que j’en sais, naturellement ! Mais transporté dans le domaine féminin, l’élevage systématique semble plus odieux et plus ridicule encore Que vont dire, si jamais ces lignes tombent sous leurs yeux, les aimables Françaises qui nous ont promenés ce jour-là ? N’aurai-je que des critiques pour leur beau collège ? En tout cas il y a une chose qui n’est guère critiquable, c’est la parfaite et charmante hospitalité qu’on y reçoit.

Au retour, dans le wagon, je parcours quelques exemplaires du journal hebdomadaire publié par ces demoiselles ; à la quatrième page,