dans l’enceinte du stade hormis l’aviron pour lequel cette enceinte transformée en bassin se trouverait encore trop petite — et les escrimes qui demandent à être suivies de près et pour lesquelles elle resterait toujours trop grande.
L’Athletic Club américain est susceptible d’un moindre éclectisme. Ayant comme annexes des salles d’escrime, de boxe, un jeu de paume, une piscine[1]… sa principale originalité a consisté dans l’installation à mi-hauteur du hall de gymnastique d’une galerie circulaire portant une piste de courses plates, élastique et à virages relevés, qui permet l’entraînement des coureurs dans des conditions relativement satisfaisantes. Les halls de gymnastique comprenaient autrefois une partie planchéiée et, au centre, un vaste espace rempli de sciure de bois. Les hygiénistes en poursuivirent la disparition qui n’eut guère été possible sans la campagne parallèle menée contre les agrès et notamment le trapèze volant. Le sol des gymnases est devenu un parquet ciré où d’épais tapis paillassons placés sous les quelques engins qui subsistent sont destinés à amortir la retombée du gymnaste.
Nous ne dirons rien ici des terrains ou bâtiments spéciaux à certains jeux : lawn-tennis, longue et courte paume, etc., et mentionnerons seulement les « squares sportifs », terrains municipaux ouverts à tout venant, dont il a déjà été question ci-dessus.
- ↑ Il possède souvent hors la ville une annexe pour les courses à pied, l’aviron ou même le polo et tend alors à grouper des adhérents de tous les sports.