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projets et espérances

gymnases, dans les salles d’armes, à la piscine Rochechouart, répandre des invitations pour toutes les fêtes sportives, placarder dans les lycées de grandes affiches mentionnant ces fêtes… Au cas où messieurs les proviseurs se refuseraient à admettre les affiches intra muros, il y aurait encore la ressource de poster des hommes sandwichs et des distributeurs devant la porte, à l’heure de la sortie des externes.

« Vous parlerai-je de conférences à l’occasion de l’exposition qui va s’ouvrir, d’un congrès relatif aux exercices physiques… non ! Ces choses sont encore un peu trop dans le vague.

« Il faut traiter les étudiants comme les écoliers, c’est-à-dire chercher à mettre les exercices athlétiques à la mode parmi eux, leur persuader qu’ils ne peuvent s’en passer, en attendant qu’il en soit réellement ainsi. Nous avons parmi nous le président de leur association, M. Chaumeton ; nous avons aussi le directeur de l’École normale et le directeur de l’École centrale, dont les élèves peuvent être assimilés à des étudiants. À Centrale le canotage est assez en honneur ; dans la Société d’encouragement il y a beaucoup d’anciens centraux ; mais, rue d’Ulm, on se montre plutôt rebelles ; en général le ruban violet sympathise peu avec l’aviron. Ce qui manque à ces grandes écoles, à la dernière principalement, c’est une maison de