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l’aviron

tie de la rivière où le départ doit s’effectuer, des piquets sont placés à 160 pieds (50 mètres) de distance les uns des autres et chaque embarcation se place à son piquet dans l’ordre de l’épreuve finale de l’année précédente. La tête prend la première place, le second se met 160 pieds en arrière et ainsi de suite selon le nombre de collèges représentés. Chaque piquet a une ficelle de même longueur au bout de laquelle est un morceau de liège qui est tenu par le barreur de embarcation. Au coup de feu, signal du départ, chaque équipe se met à la poursuite de celle qui la précède. Toute équipe qui en rattrape une autre, de manière à toucher une partie de l’embarcation qui la devance, fait un « bump ». Les deux embarcations se rangent immédiatement hors de la piste pour laisser passer celles qui le suivent. Le lendemain, le bateau qui a touché prend station en tête de celui qui a été touché et on recommence ainsi pendant six jours consécutifs : ceux qui font un « bump » avancent chaque fois d’un cran et, l’année suivante, les différents collèges prennent leurs stations suivant le résultat de la course du dernier jour. » La course au piquet commence à se pratiquer chez nous et en Belgique.

Une fois sortis des Écoles et des Universités, les jeunes rameurs qui ne quittent pas l’Angleterre entrent dans les clubs d’amateurs ; il y en a 11 à Lon-