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vi
préface

absorbé par le binôme de Newton. Mais l’équilibre s’est déjà rétabli et M. Godart ne doute pas d’avoir cette année, aux examens de la Sorbonne, autant de succès que l’année passée.

Il en aura plus peut-être, ce que je souhaite de tout mon cœur, parce qu’alors ce ne sera pas seulement le succès de l’École Monge : ce sera le succès de l’éducation athlétique. Et voyez l’heureuse chance ! nous ferons à la fois la joie de nos enfants et la force de notre armée. Si nous réussissons dans notre entreprise, cela vaudra mieux pour nos armes que si nous avions levé dix régiments.

On se demande si c’est M. Godart ou M. Pierre de Coubertin qui a fait cette belle découverte. M. Godart a mis son monde en mouvement. Vous pouvez vous en donner le spectacle — un bon et joyeux spectacle — en parcourant le bois de Boulogne dans l’espace compris entre le grand lac, le pré Catelan et le Jardin d’acclimatation. Il y a deux manèges, au jardin d’acclimatation, un grand espace réservé, au pré Catelan, pour les jeux de l’École : elle se sert, pour le canotage, de la batellerie du canal, mais ce n’est pas l’affaire de M. Godart : il a pris ce qu’il trouvait sous