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le roman d’un rallié


iv

Il fut un temps ou l’albâtre, l’onyx et les incrustations en pierres dures étaient à la mode en Europe. Sur les cheminées se prélassaient des garnitures complètes, pendule, flambeaux et vases à fleurs ; sur les étagères, des cadres de photographies ; sur les tables à écrire, d’énormes encriers.… et tout cela était en albâtre, ou en onyx, égayé par le relief de quelque traîne de verdure ou de quelque bouquet champêtre dont les fleurs et les feuilles, taillées dans des cailloux de nuances variées, ajoutaient à l’aspect glacial et compassé de l’ensemble. Vers la fin du second empire, ce genre d’objets décorait les villas des environs de Paris et les chalets des stations balnéaires. Après la guerre, on n’en vit plus. On s’imagina que les officiers Prussiens avaient, de préférence, introduit dans leurs bagages ces souvenirs de leur « excursion » en France. Cette idée servit même le talent d’Alphonse Daudet et