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le roman d’un rallié

sister auprès de Paul pour que nous partions bientôt ? » Sur la réponse affirmative de madame d’Halluin, elle sortit légère, en envoyant un baiser du bout de ses doigts roses. La comtesse demeura perplexe.

À la même heure, Étienne dans son fumoir lisait avec de longs battements de cœur, une lettre que le facteur venait d’apporter. Elle était timbrée de Washington et datée du 24 janvier. « Mon cher Étienne, écrivait Mary, j’ai lu avec un bien grand plaisir les détails intéressants que vous me donnez sur votre voyage et votre arrivée en Bretagne. C’est une vraie joie de penser que vous êtes de nouveau dans le home et que, néanmoins, vous n’oubliez pas les amis que vous avez laissés de ce côté-ci de l’océan. Votre mère doit être si heureuse de vous revoir et moi je me sais gré de vous avoir pressé de partir parce que je crois que vous n’auriez pas trouvé ici le repos d’esprit nécessaire à de grandes résolutions. Sur ma table à écrire est placée la photographie que vous m’avez envoyée, représentant le château avec les fenêtres de