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Sur un contre-fort des montagnes Noires, cette épine dorsale de la péninsule armoricaine, au milieu d’une forêt de quinze cents hectares, le château de Kerarvro dresse ses hautes tours et ses pignons gothiques. La montagne, à cet endroit, forme un plateau dont on a fait une vaste clairière. De grandes pelouses, soigneusement entretenues et semées d’arbres rares, un petit étang, des allées sablées donnent à cette clairière l’aspect paisible et rassurant d’un parc anglais. Mais tout autour, dessinant un cercle agressif, la forêt se dresse, l’air méchant. Et c’est là une apparence trompeuse, car elle est, au contraire,