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à travers les public schools

et elle interrogea à ce sujet tous les témoins qui se présentèrent devant elle.

Le système en usage à Wellington est celui des « cubicles ». On appelle ainsi les espèces de compartiments formés par des cloisons qui ne s’élèvent pas jusqu’au plafond. C’est un intermédiaire entre le véritable dortoir et les chambres séparées ; c’était le système de prédilection du prince Albert, qui contribua beaucoup à le faire adopter. Qu’on se représente une vaste salle divisée en 33 cubicles, chacun ayant sa fenêtre et une porte sans verrou et étant assez grand pour que l’on puisse en plus du lit y loger quelques meubles. Mais qui doit les y mettre, ces meubles ? Est-ce l’établissement qui les fournira d’après un modèle uniforme, ou bien l’élève sera-t-il libre d’en choisir à sa fantaisie ? « Nous commençâmes, dit le lord évêque de Truro, qui fut pendant 15 années head master de Wellington, nous commençâmes par fournir nous mêmes le lit, une chaise, un bureau grossièrement peint et un paillasson, et nous fîmes défense de rien apporter en plus En peu de temps, les cubicles devinrent semblables à