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à travers les public schools

un inconnu du siècle dernier. Soit que le bruit ait couru que Byron était enseveli là, soit par simple souvenir de son passage, les touristes démolissaient peu à peu la tombe pour en emporter des fragments et l’on a dû l’entourer d’une cage à barreaux de fer. Je ne sache pas que le grand poète ait eu de nombreux imitateurs parmi ses condisciples : au reste, en partant du paradis, Byron avait certainement pris par erreur un billet pour l’Angleterre, croyant descendre en Italie.

Laissant de côté les swimming baths, nous descendons vers les jeux. Il y a une grande salle pour les « racquets », espèce de paume avec de petites balles dures qui rebondissent sur les murailles. À côté, une rangée de « fives courts ». Mais ce sont là plutôt des jeux de mauvais temps. Dans l’atelier, quelques élèves travaillent sous la direction d’un menuisier-ébéniste et d’un forgeron-mécanicien. Ils peuvent ainsi apprendre les travaux manuels qui leur conviennent. Beaucoup s’y construisent des meubles, des rayons pour les livres, des étagères. D’autres, plus ambitieux, font de la serrurerie ; l’un, plus habile encore,