solennité du jour. Les horse-guards gardaient l’entrée des rues transversales : les aînés du collège, en uniforme de volontaires, se tenaient au pied de la voûte ogivale sur laquelle, au premier signal, allait être hissé l’étendard écartelé. Devant la façade principale une grande estrade avait été dressée : les professeurs s’y tenaient en costume académique avec des écharpes rouges sur leurs toges noires et à côté d’eux les élèves ; les petits, en chapeau haut de forme et veste courte, avaient une apparence très correcte. — Et vraiment c’était un beau spectacle celui de ces vieux bâtiments vénérables, de ces murailles crénelées, de ces portiques en tenue de fête, et ce dôme incomparable de verdure répandant sur la place une douce fraîcheur et une sorte de lumineux crépuscule.
De très loin arrivent maintenant des roulements continus signalant l’approche du cortège : ce sont les gens des campagnes environnantes qui acclament ; la musique joue ; les assistants sont debout ; on apporte l’adresse, qui est en parchemin, enluminée comme une page de missel ; les armoiries d’Eton y figu-