une association, à une ligue qui se fonderait pour faciliter l’introduction des jeux et les encourager par tous les moyens possibles. Une telle ligue sera-t-elle donc si difficile à établir et à maintenir ? En tout cas, l’expérience vaut la peine d’être tentée. Les sociétés d’anciens élèves pourraient également jouer un rôle utile. Ce serait à elles à donner des prix, à diriger le concours… De la sorte on arriverait à fournir le matériel à très bon compte ; resteraient seulement les petites cotisations nécessaires pour que les enfants se sentent bien maîtres et propriétaires de leurs jeux : ce ne serait plus rien.
Si la question financière est la plus importante, elle n’est pas la seule ; des pères s’inquiéteront sans doute de ce qu’ils considéreront comme une occasion d’échapper à la surveillance, une fissure dans la discipline à laquelle ils aiment voir leurs enfants continuellement soumis. Sans vouloir discuter ici les mérites de la surveillance étroite que l’on pratique en France, il me semble qu’elle ne sera pas plus difficile à exercer dans un champ en pleine campagne que dans les corridors et les