Page:Pierre de Coubertin - Education en Angleterre, 1888.djvu/177

Cette page a été validée par deux contributeurs.
171
à travers les public schools

parcourons plusieurs salles de billards tout à fait confortables avec leurs divans de cuir : on se croirait dans un club de Londres ; puis des salles de bains et d’autres, pour jouer quand il pleut, et enfin le hall, où se donnent les séances solennelles et qui sert d’étude dans l’habitude de la vie.

Les plus jeunes ont des dortoirs à cases séparées, où ils sont comme chez eux ; tous les grands ont des chambres spacieuses, dont ils complètent à leur guise le mobilier ; plusieurs ont des pianos ; on devine des goûts déjà décidés et très manlike ; rien d’enfantin.

Jusqu’à 14 ans la pension est de 60 guinées 1 560 francs ; après, elle monte à 1 820 francs. Il faut ajouter :

Pour
le blanchissage 
  
50
francs
les jeux 
  
25
le gymnase 
  
12
une chambre à part 
  
200
l’imprévu, frais accessoires, etc., environ 
  
500


au total : de 2000 à 2700 francs suivant les cas ; la pension est donc moins cher que dans bien des public schools. Quant à la liberté, elle n’est pas moindre. Les garçons montent leurs véloci-